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The Electric State, le nouveau film exclusif de Netflix, transporte les spectateurs dans un univers alternatif des années 1990. Des robots sentients, ayant cohabité avec les humains pendant des décennies, se rebellent contre leurs créateurs. Avec une vision audacieuse et un budget colossal de 320 millions de dollars, ce chef-d’œuvre promet de redéfinir les attentes en matière de récits de science-fiction.
Sommaire
À la barre de ce projet ambitieux, les frères Russo, célèbres pour leur travail sur les films Avengers, ont prouvé leur capacité à fusionner le spectacle visuel avec une narration émotive. Transformer une œuvre illustrée de Simon Stålenhag en un long-métrage représente un défi qu’ils relèvent avec panache. La portée de leur travail dépasse la simple réalisation ; ils dirigent une armée de créatifs qui embellissent chaque moment de ce récit captivant.
L’un des éléments les plus intrigants du film réside dans le design des robots. Contrairement à la tendance actuelle vers le fonctionnel et l’efficience, The Electric State adopte une approche originale :
Ces créatures mécaniques, loin d’être menaçantes, ajoutent une touche ludique. Cosmo, l’un des personnages clés du film, incarne parfaitement cette vision. Les créations robotiques vont des modèles les plus simples aux machines complexes, chacune ayant sa propre personnalité visuelle.
Les concepteurs ont travaillé pour délivrer une variété étendue, chaque robot ayant été méticuleusement élaboré pour servir une scène spécifique ou pour refléter une interaction unique au sein du récit.
La production a fait face à des difficultés. Concevoir des centaines de robots uniques qui paraissent crédibles dans un monde fictif constitue un exploit monumental. L’équipe des effets visuels a dû jongler entre imagination et réalité physique pour donner vie à ces machines.
Une combinaison de techniques traditionnelles de capture de mouvement et de costumes d’accéléromètre avancés a permis aux acteurs d’interagir avec des robots animés, offrant une authenticité indispensable à l’histoire. Les performances des acteurs en direct ont servi de base pour l’animation.
La magie de The Electric State ne réside pas uniquement dans ses effets visuels ou son intrigue; elle émane d’un effort collectif. Animations, performances de capture de mouvement, réalisation et performances vocales ont été orchestrées ensemble pour créer une expérience synergique qui captive les spectateurs.
Les animateurs ont collaboré étroitement avec les acteurs pour s’assurer que chaque mouvement de robot soit fidèle à leurs caractéristiques initiales et aux intentions des réalisateurs. Une attention particulière a été accordée à la cohésion visuelle au sein du film, surtout en ce qui concerne la silhouette des personnages.
Butler, le superviseur des effets visuels, a souligné que des choix de design minutieux étaient nécessaires pour maintenir une harmonie visuelle avec l’œuvre originale de Stålenhag.
The Electric State ne se limite pas à raconter une histoire; il offre une réflexion sur la relation entre humains et machines dans un cadre alternatif. C’est une exploration audacieuse de ce qui pourrait arriver lorsque la technologie dépasse les pires craintes et nourrit les plus grands rêves.
Le film, riche en visuels époustouflants et en conceptions novatrices, invite les spectateurs à plonger dans un univers où la frontière entre l’humain et le robot s’amenuise, laissant questionner notre propre réalité. Alors que les frères Russo poussent les limites de la narration visuelle, The Electric State s’annonce comme un incontournable de cette nouvelle vague de science-fiction, captivant autant par son esthétique que par son propos poignant.
Préparez-vous à une expérience cinématographique inoubliable qui remet en question le rapport à la technologie, dans un style à la fois ludique et séduisant.