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Lors d’un événement virtuel inédit, le groupe « VCs for Democracy », composé d’investisseurs technologiques, a réussi à collecter la somme impressionnante de 150,000 dollars en soutien à la Vice-Présidente Kamala Harris. Cette levée de fonds a eu lieu lors d’un appel Zoom réunissant environ 600 participants, illustrant la capacité de mobilisation d’une communauté souvent perçue comme apolitique ou conservatrice. Cet acte a pour but de démontrer que les entrepreneurs et les investisseurs de la Silicon Valley ne se rangent pas nécessairement du côté de l’administration précédente, telle que décrite par Marc Andreessen et Ben Horowitz dans leur récent post de blog soutenant Donald Trump.
La naissance de « VCs for Democracy » est directement liée au besoin de contrer la perception que la communauté du capital-risque soutenait massivement l’ancien président Donald Trump. En effet, le soutien vocal de figures influentes comme Andreessen et Horowitz a alimenté cette idée. Cependant, lors de cet appel Zoom, le ton était non seulement positif mais aussi défiant. Les participants ont exprimé leur soutien ferme pour Kamala Harris tout en rejettant l’idée que cela signifiait une opposition au capitalisme. Ils ont souligné l’importance d’un engagement politique clair et réfléchi, qui ne se résume pas à des stéréotypes simplistes.
Parmi les interventions marquantes, celles de Stephen DeBerry et de Mac Conwell ont particulièrement résonné. Ils ont mis en lumière l’importance cruciale de la régulation pour maintenir une société fonctionnelle et éviter une concentration excessive de la richesse entre les mains d’une élite restreinte. Leur message était clair : pour que le capitalisme prospère et bénéficie au plus grand nombre, il doit être encadré par des règles justes et équitables. Ce point de vue nuance la perception généralement individualiste du secteur technologique, mettant en avant une vision plus collective et sociale du succès économique.
Roy Bahat, un autre acteur clé lors de cette réunion, a utilisé un pitch deck inspiré des startups pour défendre la candidature de Kamala Harris. En contrastant une vision d’avenir stable et progressiste avec les tumultes et la division du passé sous l’administration Trump, Bahat a su capter l’attention et l’enthousiasme des participants. Leslie Feinzaig, la fondatrice de « VCs for Democracy », a quant à elle insisté sur l’importance de se projeter dans le monde tel qu’il pourrait être sous la direction des candidats que l’on soutient, indépendamment des alignements politiques traditionnels.
Cette initiative s’inscrit dans une tendance plus large d’organisation politique via des plateformes en ligne comme Zoom. De plus en plus de groupes se forment pour soutenir diverses causes politiques, illustrant une nouvelle manière de faire de la politique à l’ère numérique. Le succès du groupe de soutien à Kamala Harris en est un exemple frappant, et il montre que la mobilisation virtuelle peut avoir un impact significatif et tangible sur le débat public.
En conclusion, la levée de fonds de « VCs for Democracy » pour Kamala Harris n’est pas seulement une question de soutien financier. Elle symbolise aussi un changement dans la dynamique de l’engagement politique au sein de la communauté technologique, cherchant à promouvoir des valeurs d’équité, de régulation appropriée et de vision positive pour l’avenir. Cette initiative pourrait bien ouvrir la voie à une nouvelle forme de participation citoyenne, où la technologie et la politique ne sont plus antagonistes, mais partenaires pour un avenir meilleur.