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Sommaire
De plus en plus, on observe une vague croissante de salariés qui, préoccupés par l’impact de leur employeur sur l’environnement, décident de claquer la porte. Ce mouvement, connu sous l’appellation de « Quitter pour le Climat », est inspiré par une volonté non seulement de provoquer un changement, mais également de participer activement à l’effort mondial pour remédier à la crise climatique.
Les protagonistes de cette révolution du travail sont, de manière disproportionnée, les membres de la génération Z et les générations suivantes. Ces jeunes travailleurs sont de plus en plus nombreux à démissionner lorsque les valeurs de leur employeur entrent en conflit avec leurs propres convictions écologiques. La crédibilité environnementale d’une entreprise devient ainsi un critère essentiel pour eux dans le choix de leur employeur.
La crise climatique et son urgence grandissante, soulignée par des rapports tels que celui de l’Agence Internationale de l’Énergie en 2021, jouent un rôle significatif dans cette évolution des mentalités. L’hypocrisie organisationnelle affichée par certaines entreprises, notamment dans le secteur de l’énergie, n’est pas sans conséquence. Les belles paroles et la rhétorique verte ne suffisent plus. Les employés exigent des actions concrètes et dénoncent les conflits de valeurs.
Parfois, ces mêmes employés intègrent des organisations dans le but d’apporter un changement sismique de l’intérieur, forçant la main de leurs employeurs en matière de durabilité. Toutefois, lorsque leur impact reste limité, ils n’hésitent pas à quitter le navire in fine.
Un flux grandissant d’ex-employés du secteur pétrolier et gazier se tourne vers les emplois liés aux énergies renouvelables. Une tendance particulièrement marquée si l’on se réfère à un récent sondage mené auprès de professionnels de l’énergie. Un pourcentage significatif envisage en effet de quitter leur poste dans le domaine des hydrocarbures pour s’orienter vers le secteur des énergies renouvelables dans les prochaines années.
Il existe aujourd’hui une communauté florissante d’organisations comme Work on Climate, Terra.do, ou encore My Climate Journey, qui proposent soutien et ressources aux individus souhaitant se reconvertir dans des emplois axés sur la lutte contre le changement climatique.
Les entreprises du secteur pétrolier et gazier font face à une pénurie de talents que la crise climatique ne fait qu’exacerber. Elles sont contraintes de reconsidérer leurs déclinaisons stratégiques pour s’aligner sur les valeurs des employés.
En conclusion, même si certains salariés apprécient leur emploi dans le secteur pétrolier et gazier, ils choisissent tout de même de le quitter, subordonnant leur confort à leurs préoccupations environnementales et au désir d’aligner leur travail avec leurs valeurs et convictions personnelles.