Physical Address
304 North Cardinal St.
Dorchester Center, MA 02124
Physical Address
304 North Cardinal St.
Dorchester Center, MA 02124
Sommaire
L’homme d’affaires Elon Musk fait l’objet d’une investigation judiciaire au Brésil. D’après les autorités brésiliennes, la réactivation de comptes de médias sociaux qui avaient été ordonnés fermés par le gouvernement pourrait constituer une entrave à la justice. Cette enquête a été initiée par le juge de la Cour suprême brésilienne Alexandre de Moraes, un fervent détracteur du contenu en ligne anti-démocratique.
La justice brésilienne a intensifié ses efforts pour lutter contre le discours de haine, l’incitation à la violence et les fausses informations, suite à l’attaque de bâtiments gouvernementaux par des émeutiers d’extrême droite. Le gouvernement brésilien s’est en particulier penché sur les plateformes de médias sociaux comme X, anciennement connu sous le nom de Twitter, et maintenant détenu par Musk. Ces plateformes ont été critiquées pour être devenues un amplificateur de désinformation et de rhétorique néfaste.
Le procureur général du Brésil a exprimé son inquiétude face à l’influence grandissante de milliardaires étrangers qui contrôlent des réseaux sociaux, ne respectant pas forcément les injonctions de justice. Bien que Musk n’ait pas été directement mentionné, son cas illustre cette préoccupation. De son côté, le PDG de SpaceX et Tesla s’est présenté comme un défenseur de la liberté d’expression, tout en affirmant que X respectera la loi et supprimera tout contenu illégal.
Cependant, les actions de Musk peuvent parfois prêter à confusion. Depuis son acquisition de X, la plateforme a apparemment entièrement respecté plus de 80% des demandes de censure gouvernementale, comparé à un taux de conformité de 50% avant son entrée en lice. Ce chiffre indique une volonté de se conformer à la régulation locale, mais soulève aussi des questions quant à la marge de manœuvre dont disposent les géants de la tech pour négocier leur conformité.
La suite de l’enquête devrait permettre d’éclairer la situation sur le terrain juridique et de mettre en lumière les différents poids des acteurs dans ce ballet numérique à l’échelle mondiale. Comme de coutume, Musk provoque le débat et met une fois de plus en lumière la complexité et l’ambiguïté du rapport des géants de la tech avec la régulation, entre défense de la liberté d’expression et respect des lois locales.
Il a commencé ses études à l’Université de Pretoria avant de déménager au Canada et de terminer ses études à l’Université Queen’s à Kingston et à l’Université de Pennsylvanie.
Il est le fondateur de SpaceX, Tesla, Boring Company, xAI, et a co-fondé Neuralink et OpenAI.
Sa valeur nette est estimée à 190 milliards de dollars selon le Bloomberg Billionaires Index.
Sa propriété de Twitter a suscité la controverse en raison du licenciement massif d’employés, de la propagation de discours de haine et de désinformation sur la plateforme.
Il a été critiqué pour ses déclarations non scientifiques, y compris des informations erronées sur la COVID-19 et des théories conspirationnistes antisémites.