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Don Lemon, célèbre journaliste et ancien animateur de CNN, a décidé de porter l’affaire devant les tribunaux contre nul autre qu’Elon Musk et sa plateforme de médias sociaux X, anciennement connue sous le nom de Twitter. La raison? Un prétendu accord financier qui n’a jamais été honoré. Lemon affirme avoir accepté de produire une émission de nouvelles et d’interviews sur la plateforme X pour une somme alléchante de 1,5 million de dollars par an. L’ironie de l’histoire réside dans le fait qu’il n’a jamais signé de contrat formel. Musk aurait assuré à Lemon que les documents n’étaient pas nécessaires, une promesse qui reviendrait bientôt hanter les deux parties.
Le premier épisode de cette prometteuse collaboration, dans lequel Lemon interviewait Musk, a été diffusé sans encombre. Lors de cette entrevue, Lemon a abordé plusieurs sujets épineux, allant de l’usage de la kétamine aux opinions de Musk sur les personnes transgenres, sans oublier des questions sur la diversité dans l’embauche et les tweets controversés de Musk concernant la « théorie du grand remplacement ». Ces questions sans concession semblent avoir été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour Musk. Quelques heures seulement après l’interview, Musk aurait informé Lemon par texto que leur collaboration prenait fin sur-le-champ, mettant un terme à leur accord sans préavis.
X, anciennement Twitter, a manifesté des ambitions claires de devenir une plateforme centrée sur la vidéo. Plusieurs personnalités médiatiques de renom, telles que Tucker Carlson, Tulsi Gabbard et Jim Rome, auraient signé des accords similaires pour produire du contenu premium sur la plateforme. Toutefois, nombreux sont ces projets qui n’ont pas encore vu le jour. Contrairement à Lemon, d’autres personnalités n’ont pas encore médiatisé leurs contrats ou différends possibles, laissant ainsi X dans une zone grise concernant ses engagements.
La bataille juridique entre Don Lemon et Elon Musk se déroule actuellement devant la Cour Supérieure de Californie à San Francisco. Dans sa plainte, Lemon soutient que l’accord verbal impliquait non seulement la production de contenu premium, mais aussi une part des revenus publicitaires générés par ses émissions. Alors que le litige se poursuit, Lemon demeure ferme sur le fait que Musk lui avait assuré qu’aucune paperasse ne serait nécessaire, et qu’il soutiendrait l’émission indépendamment de son contenu. Le clash entre ces deux figures médiatiques expose une facette intrigante et moins connue des coulisses du business du divertissement en ligne.
En somme, l’affaire entre Don Lemon et Elon Musk relève d’une saga à multiples rebondissements, opposant des promesses non tenues à des attentes commerciales ambitieuses. Il reste à voir comment le tribunal statuera sur cet accord non écrit et les conséquences que cela pourrait avoir pour l’avenir des relations contractuelles dans le monde du contenu numérique.