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Google, l’un des géants de la technologie, a récemment accepté de mettre fin à un recours collectif. Il avait été accusé de suivre les activités des utilisateurs d’Incognito Chrome sans leur consentement, un comportement qui enfreint le droit à la confidentialité des utilisateurs. En conséquence, Google s’est engagé à détruire plusieurs milliards de points de données collectés illégalement. Le litige a mis en lumière les préoccupations concernant la surveillance non autorisée des utilisateurs par la société, malgré l’assurance de Google que le mode Incognito était entièrement privé.
Dans le cadre de l’accord, Google a également promis de mettre à jour ses avertissements sur la collecte de données et de maintenir un paramètre bloquant par défaut les cookies tiers de Chrome pour les cinq prochaines années. Cependant, certains observateurs ont soulevé des doutes quant à l’efficacité de ce geste, étant donné que l’initiative Google’s Privacy Sandbox avait déjà prévu de désactiver tous les cookies tiers. Le géant de la technologie a également promis de réécrire ses divulgations de confidentialité concernant les pratiques de collecte de données en mode Incognito.
Malheureusement pour les utilisateurs, l’accord ne prévoit pas de dommages financiers pour une classe de plaignants. Les utilisateurs qui souhaitent une compensation pour la violation de leur droit à la confidentialité devront donc intenter une action en justice distincte contre Google.
Malgré les réticences liées à l’accord, de nombreux observeurs le considèrent comme un pas dans la bonne direction en vue de responsabiliser les entreprises technologiques dominantes pour leur honnêteté et leur transparence dans leurs pratiques. Il a en outre révélé des courriels internes montrant des préoccupations au sein de Google quant au faux sentiment de confidentialité induit par le mode Incognito et au langage marketing utilisé pour le promouvoir.
Néanmoins, l’approbation finale du règlement reste entre les mains de la juge Yvonne Gonzalez Rogers. De plus, d’autres doutent de l’efficacité de la destruction des données collectées inadéquatement. Les données remontent à 2016, et il est toujours peu clair si ces informations ont été vendues à des tiers ou utilisées dans d’autres produits.
En conclusion, malgré les dispositions prises par Google, des préoccupations demeurent quant au respect de la vie privée des utilisateurs par les géants de la technologie. Il est essentiel que toutes les entreprises du secteur numérique soient tenues de respecter les normes de confidentialité et de transparence, en particulier lorsqu’elles gèrent des informations sensibles. Seul l’avenir dira si cet accord déclenche une tendance à responsabiliser davantage ces grandes entreprises technologiques ou si ce n’est qu’un incident isolé.