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Dans le monde de l’informatique à haute performance, le STFC Hartree Centre vient de conclure un accord avec Lenovo pour la fourniture d’un nouveau superordinateur, dix fois plus performant que son prédécesseur. Une performance exceptionnelle qui va de pair avec une consommation d’énergie réduite, grâce à un système de refroidissement à eau direct développé par Lenovo.
Le nouveau superordinateur est l’un des piliers du programme du Centre national d’innovation numérique de Hartree (HNCDI). Cette initiative a pour but de mettre à disposition des industries britanniques des technologies numériques de pointe et une expertise de haut niveau, notamment dans le domaine de la recherche en intelligence artificielle.
Baptisé Lenovo ThinkSystem Neptune, ce supercalculateur est basé sur une architecture GPU et optimisé pour les traitements liés à l’intelligence artificielle. Avec une capacité de calcul de 44.7 pétaflops, il représente un bond significatif en termes de puissance de calcul pour le Hartree Centre.
Le système de refroidissement à eau chaude du nouveau superordinateur offre des avantages notables. Il permet de réduire la demande énergétique jusqu’à 40%, tout en augmentant la performance jusqu’à 10%. Ce système contribue à des opérations plus économes en énergie et plus compactes.
Le but du Centre Hartree, basé au laboratoire Daresbury du STFC, est de promouvoir l’innovation dans les applications industrielles. Il vise à équiper les entreprises de compétences et de connaissances techniques en matière de technologies numériques, à l’image du supercalcul, de l’informatique quantique, et de l’IA.
Plus que jamais, ce nouveau superordinateur sera un outil essentiel pour relever les défis mondiaux. Il contribuera à la recherche dans des domaines tels que la modélisation du climat et de la météo, les initiatives pour une énergie plus propre, la découverte de médicaments, les technologies de santé, les nouveaux matériaux, les avancées automobiles et les applications juridiques.
La collaboration avec l’Autorité britannique de l’énergie atomique dans le cadre de la recherche sur l’énergie de fusion nucléaire propre est également mise en avant. Cela souligne le rôle du superordinateur dans l’avancement de la recherche industrielle, en réduisant le temps et les coûts associés aux percées technologiques.