L’Intelligence Artificielle : Menace ou Opportunité majeure pour le marché du travail ?

Impact potentiel de l’IA sur l’emploi: 1,5 million d’emplois menacés

Le tout dernier rapport publié par l’Institut de recherche sur les politiques publiques (IRPP) a dû refroidir plusieurs hauts dignitaires : 1,5 million d’emplois outre-manche pourraient être directement menacés par l’Intelligence Artificielle. L’IA s’impose en effet de plus en plus en tant que technologie capable de remplacer les tâches cognitives et organisationnelles routinières, ainsi que les emplois de bureau, d’entrée de gamme et à temps partiel.

Un scénario cataclysmique potentiel : la disparition de 7,9 millions d’emplois

Dans son scénario le plus cataclysmique, l’IRPP postule que l’intrication de l’IA génératrice dans le marché du travail pourrait entraîner la disparition de jusqu’à 7,9 millions d’emplois. Logiquement, ce sont les employés aux salaires moyens et faibles qui seraient les plus vulnérables, laissant malheureusement présager une aggravation des inégalités sociales déjà existantes.

L’IA ne signifierait pas nécessairement l’apocalypse de l’emploi

N’en déplaise aux apocalyptiques, ce rapport défend l’idée selon laquelle une apocalypse de l’emploi due à la technologie n’est pas inévitable. Le gouvernement, les employeurs et les syndicats ont une réelle opportunité de prendre des décisions éclairées pour gérer l’impact de l’IA sur la main-d’œuvre. Dans le meilleur des cas, l’adaptation des emplois pour travailler aux côtés de l’IA pourrait contribuer de manière significative au PIB, générant potentiellement initialement £92 milliards par an, et grimper jusqu’à £306 milliards à l’avenir. Cette cohabitation pourrait alors favoriser des relations mutuellement bénéfiques entre l’humain et l’IA, dynamiser les salaires et pallier les pénuries de main-d’œuvre.

La vision optimiste : l’IA, une force positive sur le marché du travail ?

Pour certains, l’IA devrait être perçue comme une force positive sur le marché du travail. Investir dans la formation, la reconversion professionnelle et l’éducation précoce à l’IA pourrait permettre de préparer la main-d’œuvre actuelle et future à l’évolution du paysage numérique. L’idée selon laquelle l’IA créera autant d’emplois qu’elle en supprime est défendue, mettant en exergue le rôle crucial de l’homme pour utiliser efficacement les technologies de l’IA au sein de la population active.

Pour finir, les recommandations du rapport incluent la nécessité de politiques gouvernementales favorisant les emplois verts, des modifications réglementaires et des mesures fiscales pour soutenir une transition numérique inclusive et équitable.